Le transfert vise à permettre certains actes d’enquête dans un cadre médical plus adapté. L’autopsie prévue à Cap-Haïtien, sur un ressortissant bahaméen, est essentielle pour déterminer les causes exactes de sa mort. Les autorités cherchent à clarifier les faits dans un contexte jugé urgent.
Des voix s’élèvent contre les conditions du transfert, perçu comme hors procédure légale. Des juristes et la défense dénoncent l’absence de garanties judiciaires claires et appellent à une enquête transparente et respectueuse des droits fondamentaux.
Cette affaire soulève des inquiétudes sur la fragilité des institutions en Haïti, où des zones comme l’île de la Tortue échappent souvent à l’autorité de l’État. La présence présumée de professionnels de santé dans un dossier de trafic soulève des questions éthiques et structurelles.
L’État doit trouver un équilibre entre efficacité judiciaire et respect des droits humains. Une enquête crédible est nécessaire pour préserver la confiance dans la justice et éviter les dérives arbitraires. Mais, comment garantir une justice équitable sans compromettre les droits des personnes accusées, même dans des dossiers de sécurité nationale ?